Dans la jungle étouffante du Chiapas
En arrivant à Palenque, nous comprenons immédiatement que nous avons bel et bien quitté le Yucatán : la forêt sèche, pelée et très souvent brûlée du climat sub-désertique de la péninsule a laissé place à la jungle tropicale luxuriente du Chiapas !
L’hygrométrie doit être proche de 85%, le thermomètre pas loin de 35°C, les singes hurleurs se font entendre au loin, au moindre mouvement on dégouline de transpiration… on a l’impression d’être revenus dans le Petén ! Et finalement on n’en est pas très loin.

Nous viserons donc encore une fois d’arriver à l’ouverture pour la visite de notre 12e et dernier site maya du voyage, Palenque.
Le site est assez étonnant par sa localisation : il est construit le long de la rivière Otulum, et parfois même par dessus l’aqueduc !

Même si des signes d’occupation du site remonte à 100 avant JC environ, Palenque, ou plutôt Baak, de son nom ancien, a prospéré au VIIe et VIIIe siècle de notre ère, pour atteindre son apogée sous les règnes successifs de K’inich Hanab Pakal et de son fils K’inixh Kan Bakam II, alias Jaguar Serpent II.

Les temples et batiments que l’on peut visiter aujourd’hui sont majoritairement leur oeuvre : l’imposant temple des insciptions, le magnifique Palacio avec ses labyrinthes et sa tour caractéristique utilisée par les prêtres et les seigneurs mayas pour observer le soleil se coucher sur le temple des inscriptions lors du solstice d’hiver, le groupement religieux des temples de la croix construits sur une colline et depuis lequel on a une vue plongeante sur la place principale et ses édifices.

Le reste des temples et des batiments serpentent le long de la rivière, tels que le jeu de balle, le temple du comte, appelé ainsi en l’honneur d’un uluberlu qui y vécut quelques mois en ermite au XIXe siècle, ou encore le temple des chauves-souris pas encore restauré.

Malgré un ciel couvert et des températures pas trop chaudes, la visite de ce très joli site dans une ambiance humide étouffante fut assez éprouvante…
Et nous serons donc enchantés d’aller nous plonger dans les eaux fraiches de la rivière aux cascades Roberto Barrios, assez peu fréquentées en ce mardi de fin avril !



Hélène Boué
Dernier site maya mais pas dernière baignade , les filles s’en donnent à cœur-joie à sauter dans l’eau pendant que leur maman profite des bienfaits du jacusy naturel . À chacune ses plaisirs ! 😀🤩
😘😘😘😘
Edmond
Les photos du site Maya montrent bien que l’air est saturé d’humidité, je veux bien croire que c’est étouffant. Les cascades Roberto Barrios vous ont donné rendez vous à point pour le bonheur de toute la famille, on plonge avec vous dans l’eau rafraîchissante.