La côte méridionale équatorienne
Après cette petite pause urbaine, nous reprenons la route en direction de la côte méridionale. La route qui y mène est très bonne, les kilomètres défilent rapidement, et les paysages changent radicalement à mesure que nous avançons : on quitte les plaines fertiles de bananiers et le climat chaud et humide, pour arriver dans un environnement plus désertique et nettement plus frais ! On respire mieux, mais le soleil se cache toujours et nous restons donc dans la grisaille.
3 heures après avoir quitté Guyaquil, nous atteignons la petite station balnéaire de Montañita, autrement connue comme la Mecque équatorienne des surfeurs ! Nous choisissons un bivouac un peu en dehors du village, réputé pour ses fêtes jusqu’au bout de la nuit quelque soit le jour de la semaine ! C’est au « Montañita Surf Camp » que nous établissons notre camp de base, au calme et à 2 pas de la mer.
Charlie, le propriétaire du camp, nous propose de nous donner des cours de surf, et il ne faut pas bien longtemps pour convaincre Pierre de se mettre en maillot et de partir à l’assaut des vagues ! En quelques minutes, le voilà qui arrive à se lever sans mal !
Pendant ce temps, avec les filles, nous choisissons des activités nettement moins sportives : patouilles dans le sable pour les unes et poursuite de la fabrication de mobiles en coquillages commencés à Swiss Wassi pour les autres !
Nous irons également visiter l’arrière pays, et à moins de 15 kilomètres de Montañita, nous pourrons faire une jolie balade à cheval et à pied au cœur de la forêt tropicale humide équatorienne, qui mérite amplement son appellation « humide » : le sentier des cascades sur lequel nous nous baladons est un vaste champ de boue… et nous traversons au bas mot 25 fois les 2 rivières ou « mangas » en langue locale, qui donnent son nom au petit village duquel nous sommes partis « Dos Mangas ».
Nous sommes très reconnaissants à notre guide, Juan, de nous avoir fourni des bottes en caoutchouc, qui s’avèrent fort nécessaires !
La balade est superbe, la forêt luxuriante, l’eau des rivières limpide et appelle même à la baignade, mais reste tout de même un peu fraiche et seules deux courageuses s’y aventureront !
Pendant cette balade nous aurons même la chance d’apercevoir un petit groupe d’une quinzaine de singes hurleurs, se baladant tranquillement dans la canopée, sans se préoccuper de nous !
Ils ne sont pas bien gros, mais quel barouf ils font quand ils se mettent à crier… à seulement les entendre on se les imagine bien 3 ou 4 fois plus gros qu’ils ne sont réellement !
Hélène BOUÉ
Visiblement Zoé aurait bien aimé accompagner son père pour l’initiation au surf !
Edmond
A voir les photos les bottes sont effectivement de rigueur. Belles images !
Bises d’Alsace à vous tous.
Danièle et Edmond