La forêt pétrifiée de Puyango
C’est un peu à regret que nous quittons ce chouette camping de Swiss Wassi où nous avons pu faire une petite pause bien nécessaire au milieu de notre voyage.
Pour notre dernière soirée, nous aurons la visite d’un magnifique fou à pattes bleues. Nous sommes étonnés de pouvoir l’approcher de si près, mais nous comprenons rapidement qu’il est blessé à l’aile et qu’il ne peut pas s’envoler…
Avant de passer la frontière, nous faisons (enfin !) remplir notre bouteille de gaz argentine : c’est bien la première usine de gaz depuis qu’on a quitté l’Argentine où nous pouvons la faire remplir !
Et c’est finalement en début d’après midi que nous présentons au centre bifrontalier : toutes les formalités de sortie du Pérou et d’entrée en Équateur se font au même endroit ! Plus pratique, plus efficace et plus rapide : en moins d’une heure, nous entrons en Équateur !! C’est ici que nous quittons nos amis des petits pas dans les grands qui continuent vers le nord, ils sont moins attirés par les cailloux que nous : ah ces géologues 😉
Et à peine après quelques kilomètres, nous constatons que la frontière n’est pas que politique mais aussi climatique : alors que quelques heures auparavant nous étions dans le désert sec, aride et poussiéreux du nord du Pérou, nous voilà au milieu des plaines fertiles et luxuriantes de l’Équateur !
Nous nous arrêtons rapidement dans la première ville équatorienne que nous trouvons pour faire 3 courses et acheter une nouvelle carte SIM.
Puis nous bifurquons vers l’est en longeant la frontière péruvienne pour atteindre le petit village de Puyango et sa célèbre forêt petrifiée, vaste de plus de 2600 ha.
Nous sommes surpris de découvrir que cette forêt petrifiée se trouve dans une forêt tropicale sèche avec une faune et une flore bien vivantes.
Nous pourrons observer des fragments de troncs d’araucarias fossilisés, datant d’environ 100 millions d’années (un peu plus jeunes que ceux que nous avions vus en Patagonie !) au milieu de « petrinos » géants de la famille des baobabs ou encore des « amarillos de Guayaquil « , ces arbres sans feuilles mais aux magnifiques fleurs jaunes !
Et nous sommes bien contents de nous promener à l’ombre des arbres, abrités du soleil équatorien qui tape plutôt pas mal !!
Il va falloir qu’on se rehabitue à la chaleur 😉
Hélène BOUÉ
Ah oui ce sont bien des idées de géologues d’aller voir des cailloux vieux de plus millions d’années !
Thomas
Entre les ruines et les vieux cailloux, heureusement qu’il y a quand même de la faune et de la flore à voir!! 🙂 C’est assez bizzare ces amarillos de Guayaquil sans feuilles!!