La reserva nacional Paracas y las islas Ballestas
C’est un peu à regret que nous quittons notre petite oasis de Huacachina… mais il est temps de reprendre la Panaméricaine Sud pour rejoindre Paracas et sa réserve nationale. Hormis les nombreux tas d’ordure qui jonchent les bas côtés, cette portion de route est bordée de vignes : on approche de Pisco !!
Première étape : le centre d’interprétation avec ses petits musées et sa petite balade en bord de mer pour aller observer les flamants roses. Ils sont un peu loin, peut être un peu effrayés par notre groupe (légèrement bruyant !) de 13 personnes !
Puis nous poursuivons notre chemin à l’intérieur de la réserve naturelle, située sur la presqu’île de Paracas, désertique : c’est à la playa de la mina que nous choisissons d’établir notre bivouac.
Le vent souffle beaucoup et c’est un temps idéal pour sortir les cerfs volants ou pour aller ramasser des coquillages : les enfants s’en donnent à cœur joie et choisissent les plus beaux spécimens pour réaliser de jolis musées !
La nuit est très calme, avec le bruit de la mer qui nous berce… le matin c’est le chant des oiseaux qui nous tire des bras de Morphée : il faut dire que des oiseaux, il n’en manque pas par ici ! Pélicans, cormorans, oyster catchers, vautours…
on a même eu la chance d’apercevoir une loutre (ou en tout cas un animal y ressemblant fortement) !
Mais aussi un manchot de Humboldt et quelques lions de mer depuis le mirador de los lobos.
En revanche nous n’irons pas nous baigner, car même si nous sommes à peu près à la même latitude que la Calédonie, les eaux du Pacifique péruvien sont traversées par le courant froid de Humboldt qui rafraîchit beaucoup la mer (température moyenne entre 14 et 16°C) et par la même occasion le climat ambiant !
Le lendemain matin, le beau temps fait son retour et c’est sous un soleil radieux que nous embarquons sur un bateau de 38 places (avec des sièges très confortables) à la découverte des îles Ballestas, un petit archipel situé à une 20aine km de la côte et qui abrite une faune abondante.
En chemin, nous croiserons de très nombreux pélicans ainsi qu’un géoglyphe des Paracas, connu sous le nom du candélabre.
Après une petite demi heure de navigation, nous arrivons aux abord des îles Ballestas, littéralement couvertes d’oiseaux, que nous ne pourrons admirer que depuis le bateau. Ils sont innombrables : sternes incas, fous, mouettes, cormorans, etc… Nathalie nous fait d’ailleurs remarquer que nous aurions bien de la chance si personne ne recevait un caca d’oiseau sur la tête, tellement ils sont nombreux à voler au dessus de nous. A peine a-t-elle fini sa phrase, que je sens un petit quelque chose chaud et humide qui me tombe sur la tête !! Une bénédiction du ciel, sans aucun doute 😉
Nous pourrons également observer de nombreux lions de mer de très près : ils se prélassent au soleil allongés sur les rochers, presque sans remarquer les bateaux de touristes qui leur tournent autour avec une multitude de photographes à bord !
Grâce à Maëlle, nous pourrons apercevoir de plus près, tels les Beatles, 4 manchots de Humboldt, juste avant qu’ils ne se jettent à l’eau !
Sur le chemin du retour, nous aurons la chance d’être accompagnés par quelques dauphins, lions de mer et autres pélicans rasant l’eau !
Une dernière sortie magnifique à 13, avant que la famille de Marie ne reprenne la route vers le sud tandis que nous continuons vers le nord avec les petits pas dans les grands…
Hélène BOUÉ
En effet quelle magnifique sortie , des animaux de toute sorte à foison et cette dernière image de pélicans volant au ras de l’eau , merci encore de nous faire partager toutes ces merveilles de la nature .
😘😘😘😘
Edmond
Mille Mercis au reporter photographe pour le récit et les images merveilleuses. On s’y croirait presque.
Bises à vous tous.
Bonne continuation.
Danièle et Edmond
Thomas
Wow!! Quelles images magnifiques!! L’escadron de pelicans est particulièrement impressionnant!!
Grosses grosses bises et bonne route!!