Le salar d’Uyuni
Nous reprenons la Ruta 5 en direction d’Uyuni, distante d’un peu plus de 350 km de Sucre. La route doit gravir plus de 1000 mètres de dénivelé et elle est bien sinueuse : nous croisons certains bus qui n’hésitent à ouvrir leur capot pour refroidir leur moteur ! Ça nous rappelle quelques souvenirs …
Nous traversons Potosí, célèbre pour sa mine d’argent du Cerro Rico, le mont riche, d’où est encore extrait du minerai de façon très artisanale et ce, depuis plus de 500 ans ! La couronne d’Espagne y a puisé une grande partie de sa richesse et de trop nombreux esclaves africains y ont perdu la vie, peu habitués à ces climats rudes et à ces altitudes si élevées…
Nous bivouaquerons peu après être sortis de Potosí, au milieu de nulle part pour une nuit très calme mais plutôt fraiche pour ne pas dire froide…
C’est le lendemain alors que nous ne sommes plus qu’à une 100aine de km d’Uyuni que nous franchissons la barre symbolique des 17000 bornes ! (Pour les 18000, nous ne serons plus seuls et Tonton pourra porter un chiffre, lui aussi !)
La route serpente le long de la voie ferrée et enfin, nous apercevons la petite ville d’Uyuni, qui n’a pas trop d’intérêt touristique et qui nous apparaît très sale…
Après avoir un peu hésité, nous décidons de passer par une agence pour aller visiter le salar et de laisser le camping-car en ville. Nous avons déjà passé pas mal de temps à faire de menues réparations dans notre maison roulante, et comme le plancher est en bois, on n’a pas trop envie qu’il soit rongé par le sel !
Nous faisons quelques agences en ville, qui proposent toutes à peu près les mêmes tours pour une visite du salar sur une journée et nous en trouvons rapidement une qui nous fait un prix intéressant : 600 bolivianos pour tous les 4 avec le repas de midi inclus.
Le lendemain matin, vers 10h30, nous retrouvons Antonio et Béatrice, un couple d’Italiens avec qui nous allons passer la journée et Ebel, notre guide !
1ère étape : le cimetière des trains d’Uyuni, qui est en réalité un cimetière de locomotives bien rouillées et bien moins taguées que dans le souvenir de Pierre.
2ème étape : le marché d’artisanat du petit village de Colchani, porte d’entrée du salar et passage obligé de tous les tours…
Et enfin nous entrons sur le salar !! La piste d’accès est pleine d’ornières et nous sommes bien contents d’avoir laissé le camping-car à Uyuni…
Ebel nous emmène dans différents endroits dont l’ile Incahuasi, jolie petite île corallienne, hérissée de cactus, au milieu du salar ! C’est sur cette petite île que nous avons pu prendre la dernière photo de la Mafalda de la fête des mères, qui a glissé de ma poche et qui a due être adoptée par une nouvelle famille…
Nous n’échappons pas à la séance photo rigolote où on peut jouer avec les perspectives ! Un grand classique mais dont on ne se lasse pas !
En fin de journée, nous partons admirer le coucher de soleil au sud est du salar, dans un endroit où le lac de sel est recouvert d’une fine pellicule d’eau qui se transforme en un miroir géant… à la lumière du soleil couchant, les photos rendent plutôt bien 😉
Nous avons du mal à nous arracher de ce spectacle grandiose… et c’est la fraîcheur du soir et la tombée de la nuit qui nous décident à reprendre le chemin du retour…
Même si nous ne sommes généralement pas fans des tours organisés, nous sommes extrêmement ravis de notre journée : d’une part, notre camping-car n’est pas plein de sel, et d’autre part, nous sommes allés dans des endroits où nous n’aurions très certainement pas osé aller tous seuls !
Antonio et Beatrice
C’a été un plaisir de partager une merveilleuse journée avec vous. Mais surtout de vous avoir connu et avoir la possibilité, maintainant, de pouvoir vous suivre dans votre voyage incroyable.
Il faut qu’on se revoit encore, peut etre dans quelque part du monde.
Embrassez Zoe et Agathe de notre part.
Bon voyage a vous!
Hélène BOUÉ
Quelle merveille de la nature encore une fois , dommage pour Mafalda qui a choisi de vous quitter et ne rencontrera pas Tonton Thomas .
Bises â tous les quatre ( bientôt cinq )