L’étape suivante se déroule à Managua, la capitale ! Nous trouvons un bivouac bien sympatique dans le quartier des ambassades : calme, douches chaudes, piscine, salle commune avec des jeux de société et thé et café à volonté… d’autant plus sympatique qu’il est à 2 pas des bureaux Fedex oú nous attend notre précieux colis en provenance de Belgique contenant la fameuse durite à air pour remplacer celle actuellement en place mais fissurée et rasfistolée tant bien que mal depuis le Costa Rica et aussi le flexible pour le chauffe eau qui a explosé lors de notre entrée au Nicaragua. Merci mille fois Tonton !! Notre PAZAméricaine est vraiment nettement simplifiée grâce à l’aide précieuse de notre arrière-garde basée à Ligny et à Bruxelles 😘

A peine le paquet reçu, Pierre s’occupe de changer tous les tuyaux défectueux… c’est donc l’esprit nettement plus tranquille que nous reprenons la route vers le nord, direction Esteli puis Somoto.
Esteli petite ville perchée dans les montagnes à presque 1000 mètres d’altitude, réputée pour ses cigares : il y fait nettement plus frais, on respire mieux et surtout on dort mieux que dans la plaine…
Les fabriques de cigares ne fonctionnant que du lundi au vendredi, nous patienterons tranquillement à Estelimar, un petit centre touristique avec piscine à la sortie d’Esteli ! Niveau tranquillité, on pourra repasser, la musique tonitruante au bord de la piscine n’est tolérable qu’à petites doses 😉
Mais surtout nous y rencontrerons de nouvelles copines, Liévine 6 ans et demi et Solweig 5 ans qui voyagent depuis 2 ans avec leurs parents Anne et Arnaud.
Nous échangerons un peu ensemble, puis repartirons chacun de notre côté, les A2SL World vers la réserve de Tisey et nous vers la tabaleca Nica Sueño en ville.
Tous les alentours de la ville ne sont que champs et séchoirs de tabac, et partout en ville, on trouve les tabalecas, ces fabriques de puros, les cigares d’Esteli !
La majorité de ces fabriques requiert des réservationa pour visiter, mais chez Nica Sueño, il suffit simplement de s’y présenter.
Dès que l’on pousse la porte, on est assailli par l’odeur forte des cigares qui prend à la gorge.
L’atelier est composé de différents postes : tout d’abord les « décolleurs » qui détachent une à une les feuilles de tabac séchées reçues des champs, puis les « couples d’assembleurs », le premier formant les cigares grossièrement à l’aide d’une rouleuse, le deuxième posant la couche de finition après qu’ils aient passé 1/2 journée dans une presse, et enfin les « emballeurs » qui posent les bagues sur les cigares et les emballent individuellement dans du papier cellophane puis dans de jolies boites en bois !
La visite fut fort intéressante mais nous serons contents de sortir prendre un bol d’air frais après l’atmosphère étouffante de l’atelier !
Nous poursuivrons ensuite la route en direction de la frontière hondurienne, pour notre dernière étape nicaraguayenne, le cañon de Somoto, classé monument national.
C’est avec Valeska et sa soeur Claudia que nous partons faire le tour « moyen » : une boucle de près de 9km moitié à pied, moitié en nageant dans le rio Coco !
Enfin nageant pour presque tout le monde… certaines privilégiées se laisseront porter par le courant et par les autres nageurs, bien installées sur une chambre à air / bouée !
Celà nous rappellera un peu notre excursion aux Millenium Caves au Vanuatu avec Gogotier il y a de ça 8 ou 9 ans 🙃
A l’exception près qu’ici les températures sont un peu moins élevées qu’au Vanuatu et que très rapidement toute la troupe s’est mise à claquer des dents de froid vu la fraicheur de l’eau de la rivière et du vent !!
Lorsque nous sommes sortis de l’eau, nous sommes restés un moment à nous réchauffer au soleil, tels des lézards, avant de prendre le chemin du retour au camping car !
Nous resterons dormir dans le jardin de nos guides, qui nous accueillir comme des hôtes : les filles apprendront de nouveaux jeux avec les enfants de la famille (« pato pato pato… ganso » entre autre), Juan (6 ans) et Felipe (7 ans et demi) se feront un plaisir de nous aider à remplir le réservoir d’eau à l’aide de bidons de 6 litres qu’ils porteront fièrement sur leur épaule et Valeska et une autre de ses soeurs tenteront une manucure sur les ongles des filles ravies ! Bref, nous y passerons un excellent moment et échangerons même des tortillas : de maïs nicaraguayennes et de blé bretonnes 😉
Nous aurons du mal à quitter cette famille très attachante, mais la PAZAméricaine n’est pas encore finie et il nous reste encore mille choses à découvrir !!
Hélène BOUÉ
Bel exploit sportif ! Bravo à tous et à toutes , c’est une préparation pour le biathlon ?
😜😘😘😘😘
Edmond
Dans toutes les expéditions c’est la logistique qui importe le plus. Bravo à Fedex, Ligny et Tonton. Tout le monde a bien ouvré pour vous.
Bises d’Alsace
Edmond
oeuvré et non ouvré….