Rio Dulce & ses environs
Sur notre route en direction de Tikal, nous passons par la petite ville de Rio Dulce située entre la rivière Rio Dulce qui se jette dans l’atlantique et le lac Izabal, l’occasion de faire une petite pause dans nos visites de ruines !
C’est à la marina RAM que nous établissons le camp, endroit idéal pour partir en lancha à la découverte des splendeurs de la rivière : sources d’eaux chaudes, jardins de fleurs aquatiques, bicoques ou palaces sur pilotis, canyon luxuriant …
Après 40 km de navigation, nous arrivons à l’embouchure de la rivière : devant nous s’étend la mer des Caraïbes puis l’océan atlantique que nous n’avions plus revu depuis le Costa Rica !
Nous faisons une halte de quelques heures à Livingston, petite enclave Garifuna en terre guatemaltèque. Ici les gens, les Garifunas, descendants d’esclaves noirs et d’Indiens des Caraïbes, ont la peau très sombre et parlent un créole mélant espagnol, anglais, français et dialectes africains, joli à entendre mais impossible à décoder 😉
Dans les rues de la petite ville se succèdent de nombreuses échoppes vendant des souvenirs assez surprenants : étoiles de mer, conques, gorgones, carapaces de tortues et même de l’huile de requin, apparemment bénéfique en cas de problèmes respiratoires, toux ou asthme…
La protection de la faune ne semble pas être une préoccupation majeure par ici…
Nous trouvons un petit restaurant qui propose des spécialités garifunas : le tapado, soupe de poissons et de fruits de mer caribéenne au curry et lait de coco, les crevettes garifunas, bien relevées ou encore le « coco loco », le coco fou, coco vert allongé de rhum !
Heureusement que nous n’arrivons pas affamés, car Maria Gamboa, la chef cuistot, ne commence à cuisiner qu’une fois la commande lancée… nous attendrons bien 1h30 avant d’être servis ! Mais la cuisine sera à la hauteur de notre attente : tout est délicieux…
Alors que nous patienterons, nous ferons la connaissance de plusieurs habitants du quartier : le rastafari accueillant mais complètement défoncé, la mamie édentée qui laisse la porte ouverte alors qu’elle est aux toilettes et qui nous observe comme si on débarquait de mars ou encore Stefani, qui nous tapera la causette, nous fera goûter l’alcool garifuna, le gifiti, parfumé à la cannelle et à l’anis, tressera les filles ou donnera à Zoé un cours de punta, la danse locale !
De quoi patienter jusqu’à l’arrivée de nos plats 😉
Une fois les assiettes nettoyées, il est déjà temps de rentrer : et c’est reparti pour 1h de lancha dans l’autre sens !
Revenus à Rio Dulce, nous partons à la découverte du Castillo San Felipe de Lara, ce fort construit au XVIe siècle pour défendre le lac Izabal des attaques des pirates des Caraïbes.
Malheureusement il fut de nombreuses fois détruit mais à chaque reconstruit en y ajoutant des fortifications supplémentaires.
A l’intérieur les couloirs ressemblent fort à des labyrinthes que les filles ont adoré parcourir dans tous les sens ! On y trouve même un « tunnel – passage secret » pour rejoindre la prison depuis le fond de la chapelle, et bien entendu bon nombre de canons !!
Le parc qui entoure le fort est très agréable : les belles pelouses ombragées invitent à la détente, aux pique-niques ou aux séances photos…
Un peu plus à l’ouest, sur la rive nord du lac Izabal, nous pousserons jusqu’à la Finca El Paraiso, connue pour sa cascade d’eaux thermales se jetant dans la rivière fraiche : chacun peut donc se baigner dans une eau à la température de son goût !
Pierre et les filles iront investiguer aux alentours de la cascade afin de trouver la provenance de cette eau bouillante : un petit ruisseau fort probablement chargé de cuivre, au vu de la couleur des concrétions.
Une petite pause fort agréable pour finir notre visite de cette région du Guatemala !
Hélène BOUÉ
Encore de bien belles rencontres dans un environnement paradisiaque !
Cela nous apporte un peu de chaleur au milieu du froid hivernal qui sévit encore chez nous , merci de nous le faire oublier !
😎🤗😘
Edmond
Encore de bien belles images étonnantes. C’est gentil de nous réchauffer parce qu’il ne fait pas froid qu’à Ligny, à Kingersheim on est sous la neige depuis samedi après midi. J’en oublie la pêche.
Bises d’Alsace à vous tous.